La marque venue du nord
- Romain SAILLANT
- 24 déc. 2016
- 4 min de lecture

Aujourd’hui, on va s’intéresser à une marque qui ne vous dit sûrement rien. Elle vous a peut-être atteint les oreilles un jour mais ne vous a pas frappé pour autant. En réalité, celle-ci est leader dans son domaine et maitrise un savoir faire particulier qui l’amène à des sommets. Elle mérite un peu d’attention, et on va la mettre en lumière.
L’histoire de la marque
Alors un nom comme ça, avec une prononciation gutturale, vous fait, bien sûr, penser à une marque originaire du sud qui apporte le soleil et la chaleur à l'instant où vous prononcez son nom. Non réellement c’est tout l’inverse, et pour cause ! Cette marque est originaire d’un pays froid, au sud des pays où les journées peuvent durer à peine 5 heures mais un peu plus au nord que notre ami d'Outre-Rhin. J’ai nommé le Danemark. Et oui je vous l’ai dit, un pays à l’opposé des pays chauds, le choix était restreint et pour le coup, il ne fait pas 35°C en plein été ! Et oui Elka est une marque danoise aillant pris naissance dans la ville de karup, au nord du Danemark (le point rouge sur la map ci-dessous).

Via plan (Apple)
Un pays froid où il ne fait pas forcement beau tous les jours pour fabriquer des imper, que demander de mieux? Le nom de son fondateur: Ejnar Lauridsen. À son commencement en 1958, la marque s’est orientée sur la fabrication de sous-vêtements pour hommes et femmes. Mais l’idée vint, et en parallèle de cette production, ils s’attaquèrent à la création de vêtements waterproofs ou plus communément appelés « imperméables ». Mais le virage qui donne naissance à la marque que l’on connait aujourd’hui, Elka Rainswear A/S, a lieu en 1979. Cette année-là, l’entreprise décide de mettre un terme à la production de sous-vêtements et de se consacrer exclusivement à la fabrication d’habits de pluie. C’est grâce à leur savoir faire peaufiné au cour des décennies, que l’on obtient au final des manteaux qui conservent la chaleur corporelle, résistants et étanches à toutes les intempéries. Passons alors à la partie un peu plus pratique de cet article et examinons ça de plus près.
L’essai d’un pur imper

On ressent l'accent scandinave, efficacité et solidité..
Alors maintenant soyons un peu plus terre à terre. Comme vu précédemment, cette marque fabrique ses produits depuis de nombreuses années et ils savent y faire. Abordons dans un premier temps la partie purement structurelle de cette veste.
Question étanchéité, il n’y a vraiment rien à dire. Composé à 90% de PVC et 10% de Polyester, ce n’est pas le genre d’assemblage courant. Et pour le coup ça fonctionne bien, voir même très bien. L’ensemble assure à l’extérieur un matériau totalement déperlant et à l’intérieur, garantit une conservation optimale de la chaleur.

Rien ne passe..
Extérieurement elle est ultra sobre, deux poches ventrales, une fermeture éclair YKK, assurance d’un vêtement de bonne facture, et un rabat à pression pour assurer son étanchéité. Rien de bien nouveau vous allez me dire. Mais, détail important, on constate que sur l’intégralité du manteau il y a très peu de couture apparente. On en retrouve seulement au niveau des extrémités des manches, au niveau du rabat et du bas-manteau. Sinon toutes les autres sont intégrées directement dans la veste comme « soudées » avec le PVC. Détail précieux qui assure le solidité et l’étanchéité de notre veste pendant les grosses tempêtes.

les coutures sont très peu visibles
À l’arrière, on trouve une pièce qui vient couvrir des aérations pour réguler la température du corps et le tout maintenu par un bouton à pression.

Le fameux rabat maintenu à l'aide d'un bouton à pression
À l’intérieur, on y retrouve le strict minimum. Il n’y a pas de doublure. On est à même l’unique couche qui la compose. On y retrouve l’assemblage des poches à l’intérieur, maintenues au rabat par des poinçons. Sur la photo ci-après, on peut voir les coutures du manteau qui sont soudées avec la matière. Tout est fait pour que vous soyez à l’abri de la pluie nordique qui vous cingle le visage, avec son vent froid. Tout une histoire.

Pas de couches en plus, on a un produit brut mais bien fini
Au final, question structure et composition, on est sur du solide. On sent que le produit a évolué et qu’il a été travaillé dans les moindre détails. Et justement tellement travaillée, qu’elle s’impose comme une pièce forte dans votre tenue. Sa simplicité lui permettant d’être polyvalente. Vous pourrez passer pour un mec un peu mystérieux ou alors l’élève modèle en classe découverte à Saint-Malo. On part sur des extrêmes mais on peut construire de nombreuses tenues autour de ce manteau. Par exemple, vous pouvez le porter avec un t-shirt Comme Des Garçons, un jean Levi’s noir rouloté en bas et une paire de Zespa «cumin» ou alors un t-shirt gris basique, un jean noir avec des pinrolls au bout et des Puma x STAMPD « blaze of glory ». Deux styles opposés mais qui intègrent parfaitement cet imper’. Mais nous pouvons aller plus loin, on pourrait par exemple l'associer avec un box logo tee de chez Supreme, un jean brut et des converses Chuck Taylor 70' x CDG mais aussi avec un tee blanc OAMC, un jogging off-while "window", et des NikeLab ACG Flyknit Lupinek SFB noires.

T-shirt CDG, Jean Levi's, zespa "Cumin"

t-shirt C&A, Jean Jack&Jones, Puma x Stampd "Blaze of glory"
Indgåelse (la conclusion)
Pour résumer, on a:
- un imper de qualité qui respire le savoir faire ;
- une coupe qui vous donne un style d’enfer.
Seul point négatif de ce produit sont les poinçons qui maintiennent les poches. Ils peuvent s’arracher du rabat, si on s’accroche quelque part. Mais rien de grave. Si vous êtes intéressés par ce modèle ou alors la marque en général, vous pouvez vous rendre sur www.Endclothing.com (Site anglais), le prix affiché pour ce modèle est de 185 euros, mais la qualité est au bout donc n’hésitez plus et faites vous plaisir !
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